Samedi, le trafic était conforme aux prévisions de la veille et devrait se maintenir dimanche avec „plus de 80%” de vols assurés, selon le transporteur, qui prévoit un taux de grévistes de 41% chez les personnels navigants commerciaux (PNC), les syndicats évaluant eux la mobilisation à 70%.
Mais „des annulations et des retards de dernière minute ne sont pas à exclure„, prévient la compagnie dans un communiqué. „Des difficultés dans la composition des équipages sont également susceptibles d’entraîner des limitations dans le nombre de passagers par vol”, précise-t-elle.
Pour des raisons de sécurité, il faut compter un steward ou une hôtesse au minimum à bord d’un avion pour une paire de portes, ainsi qu’un employé pour 50 passagers. Ainsi, pour un long-courrier doté de 4 paires de portes, il faut au minimum 4 PNC, explique le porte-parole du syndicat SNPNC-FO, Christophe Pillet. Mais avec seulement 4 PNC, cela „limite la capacité à 200 sièges sur un avion où on peut en avoir plus de 300. Pour 250 passagers, il faut un cinquième PNC„, poursuit-il.
Les vols Air France opérés par un avion d’une autre compagnie dont HOP!, KLM et Delta, ne sont pas concernés par la grève, rappelle Air France.
Grève prévue jusqu’au 2 août
Les personnels navigants commerciaux (PNC), en grève jusqu’à mardi soir à l’appel du SNPNC-FO et Unsa-PNC (45% des voix), refusent que l’accord collectif fixant les règles de travail, de rémunération et d’avancement, en vigueur jusqu’au 31 octobre, ne soit prolongé que pour 17 mois, comme le propose Air France.
Le directeur général adjoint d’Air France, Pierre-Olivier Bandet, avait déclaré mercredi à Reuters que la compagnie espérait pouvoir assurer autour de 90% des long-courriers et 70% des moyen-courriers tout au long du mouvement. Il avait cependant précisé s’attendre à un week-end „difficile” en raison d’un pic d’activité.
(Avec Reuters et AFP)