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Une quinzaine d’offres pour la privatisation des aéroports de Nice et Lyon

Selon nos informations, sept offres indicatives de rachat des parts de l’Etat dans les aéroports de Nice et Lyon ont été déposées pour chacun des deux aéroports. Les candidats ont jusqu’au 4 juillet pour déposer une offre ferme.

Belle empoignade en vue pour l’achat de la participation de l’Etat (60%) dans les aéroports de Nice et de Lyon. Selon nos informations, l’Agence des participations de l’Etat (APE) a reçu ce jeudi 12 mai sept offres indicatives pour chacun des deux aéroports.

Peu de désistements

Il y a donc eu très peu de désistements puisqu’ils étaient onze à avoir montré leur intérêt pour l’aéroport de Nice Côte d’Azur et huit pour celui de Lyon. Les projets industriels vont être communiqués aux aéroports et aux collectivités locales tandis que les offres financières vont être conservées par l’APE et la Commission des participations et des transferts (CPT).

Selon l’agence Reuters, qui parle d’au moins six offres pour Lyon et trois seulement pour Nice, le consortium composé de la société d’investissement Meridiam et du groupe espagnol Ferrovial et celui emmené par Vinci allié à l’assureur Predica et à la Caisse des dépôts ont déposé des offres pour chacun des deux aéroports. Ce serait également le cas de la société d’investissement Ardian, associée au fonds Siparex et à des caisses régionales des Caisses d’épargne pour Lyon.

Le fonds d’investissement Cube Infrastructure, associé à l’aéroport de Genève, a aussi déposé une offre pour l’aéroport de Lyon, tout comme le groupe turc Limak Yatirim et l’australien Macquarie, ont dit à Reuters trois autres sources proches du dossier. Macquarie n’a en revanche pas fait d’offre sur Nice, selon Reuters.

A Nice, il faut probablement compter sur Atlantia  (gestionnaire notamment de l’aéroport de Rome Fiumicino, allié à EDF Invest). ADP avait quant à lui déjà annoncé qu’il renonçait à postuler.

Certains avancent également une offre d’un consortium formé autour d’AviAlliance (actionnaire notamment des aéroports de Hambourg et de Budapest) pour les deux aéroports.

Pas de business plan à long terme présenté

Reste maintenant le deuxième tour. L’APE va étudier les offres et sélectionnera  les candidats qui pourront participer au second tour et soumettre une offre ferme avant la date butoir du 4 juillet. Dans son cahier des charges, l’APE s’est laissé la possibilité d’éliminer une offre trop basse par rapport aux autres.

„Difficile néanmoins d’agir ainsi car tout éventuel disqualifié pourra toujours prétendre qu’il aurait augmenté son offre s’il avait eu connaissance des éléments communiqués pour le deuxième tour”, explique un observateur.

Il n’y a pas par exemple eu de présentation du management et le business plan présenté s’est limité aux 8 prochaines années…„, ajoute un connaisseur du dossier.

Quel comportement?

Reste à savoir comment se sont comportés les candidats. Ont-ils fait d’entrée une offre élevée (quitte à la baisser au deuxième tour), ou ont-ils tous conservé « une réserve » pour pouvoir augmenter leur offre au deuxième tour ?

Les privatisations des aéroports de Nice et de Lyon pourraient rapporter au moins 1,5 milliard d’euros à l’Etat qui s’est déjà désengagé en 2014 de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Ce dernier s’était vendu à 18 fois l’Ebdita. En appliquant ce multiple à Nice et Lyon, le premier rapporterait 1 milliard d’euros, le second 900 millions.

Le mois dernier, suite à un retard dans la privatisation de l’aéroport de Nice, le gouvernement a décidé d’unifier les calendriers des deux aéroports, qui devaient initialement être distincts.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/services/transport-logistique/une-quinzaine-d-offres-pour-la-privatisation-des-aeroports-de-nice-et-lyon-571688.html

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